mercredi 29 février 2012

Comment l'esprit vient aux femmes ..


 Ce week-end, nous avons eu la visite de ma belle-soeur de Bordeaux et sa fille. Pour l'occasion, nous les emmenons au théâtre, au mythique Café de la Gare. Ce café-théâtre a été créé en 1969, et c'est avant tout une histoire de copains : Romain Bouteille, Coluche et sa copine Miou Miou, Patrick Dewaere et sa future femme Sotha, Henri Guibet et Martin Lamotte, qui seront ensuite rejoints par Gérard Lanvin, Depardieu, et même Renaud ! En 1972, le théâtre quitte le passage d'Odessa pour s'installer à son emplacement actuel, un ancien relais de poste, avec sa charmante cour intérieure qui accueille un resto avec terrasse (très agréable l'été d'ailleurs) et le Centre de danse du Marais. Ma belle-soeur me raconte que son mari y est venu et c'est Dewaere lui-même qui faisait les entrées. A l'époque le prix des places était tiré au sort à l'aide d'une grande roulette de loterie. Le café-théâtre est toujours dirigé par Sotha, l'ex femme de Dewaere.

La pièce que nous voyons est "Comment l'esprit vient aux femmes", une pièce inspirée de l'oeuvre de Garson Kanin, dont Georges Cukor avait déjà tiré un film en 1950. 250ème représentation ! C'est l'histoire d'un couple, en 1946, un homme d'affaire véreux et sa pépé, ex danseuse de cabaret, d'une stupidité rare. Afin de tutoyer les grands de ce monde, l'homme engage un journaliste pour rendre sa  girl moins nunuche et la sortir dans la haute société.  

La pièce, mise en scène par Manon Rony, une habituée du Café de la Gare, est une vraie réussite. Le décor, les costumes d'époque et surtout les acteurs, vraiment excellents surtout Thiphaine Daviot (de Plus belle la vie !) qui joue la nunuche ; elle crève la scène et est vraiment très drôle. Ken Higelin le fils de .. joue très bien aussi. J'ai plus de réserves sur le comédien qui tient le rôle de l'avocat qui n'était pas à la hauteur des autres. Et quel plaisir de voir une pièce dans cette petite salle, au 3ème rang, pour à peine plus cher qu'une place de ciné (15€).

Le Café de la Gare, 
41 rue du Temple, 
Paris 4e



samedi 25 février 2012

Les éplucheurs de patates de Guernesey


J'ai enfin pu me procurer le livre dont on a tant parlé, au titre énigmatique : "le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates". Enfin pour l'avoir, il a fallu que je le commande à ma bibliothèque de quartier car aussitôt revenu il repartait. Ca m'a permis de faire une pause dans ma relecture de l'intégrale de Vian que j'ai commencée suite à la visite de son appartement (cf mon message du 21 janvier). 

Au début j'étais assez dubitative car en fait le livre est constitué essentiellement de lettres.  Ces échanges de correspondances entre les personnages finissent par tisser une histoire. C'est un genre littéraire. Ca s'appelle un "roman épistolaire". Et en fait j'ai été tout à fait séduite  Ca se passe en 1946, soit juste après la guerre, à Londres puis à Guernesey. Juliette, une jeune femme écrivain,  échange avec des habitants de Guernesey, membres d'un club improbable qui s'est formé, contraint et forcé, pour échapper aux allemands, alors qu'ils se partageaient un cochon rôti. : le "cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey". Les membres finissent par se prendre au jeu et chacun trouve son compte dans la lecture, chacun ayant ses propres motivations.  Je savais que Guernesey avait été occupée par les allemands pendant la guerre, j'y ai même visité un hôpital militaire allemand entièrement souterrain assez incroyable, mais je ne savais pas qu'ils avaient autant souffert, surtout à cause du manque de ravitaillement. C'est très bien écrit, plein de charme et d'humour malgré l'horreur de certaines situations. Les personnages, bien campés, avec leurs défauts, sont très attachants. On a envie de les côtoyer. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Isola surtout quand elle se met à étudier les cranes ! Ça m'a aussi donné envie de retourner à Guernesey.

Le livre a été écrit par deux américaines, Marie-Anne Schaffer, née en 1934, tombée amoureuse des îles anglo-normandes, et sa nièce Annie Barrows, qui l'aidera à le terminer car trop malade, Marie-Anne  n'était plus trop en état de le faire. Hélas ce premier roman restera orphelin car l'auteur est décédée en 2008, juste après avoir su que son livre allait être publié. C'est  triste et vraiment dommage pour nous ...

PS : le roman vient d'être réédité en poche collection 10/18 

jeudi 23 février 2012

Ce que disent les parisiens ..

Je ne résiste pas au plaisir (ou à la honte ?) de vous faire partager cette petite vidéo qui m'a été transférée par F ce matin. 
"Bobos parisiens" serait certainement plus exact que "parisiens".  Quoiqu'il en soit que celui ou celle qui ne se reconnait pas (au moins dans certains traits) me jette la première pierre !

 

Cette vidéo est faite sur le modèle outre Atlantique de "Shit girls say" qui est décliné à toutes les sauces ; il y en a toute une floppée à découvrir sur lien Youtube du type "Shit hung over girls says", "shit rich girls says", etc .. dont voici un exemple, à priori le 1er de la série :


mardi 21 février 2012

A sunday roast at the Bombardier


De mon année passée en Angleterre, il y a une chose à laquelle je repense souvent avec nostalgie, c'est le pub. Il y règne une vraie vie sociale et je garde un souvenir ému du sunday brunch partagé avec quelques amis dans NOTRE pub around the corner. Ce week end, j'ai eu une subite envie  de retrouver cette ambiance, si difficile à restituer dans les pubs en France. Or le Bombardier semblait pouvoir remplir cette promesse. Il était indiqué dans mon guide "cultive un indéfinissable charme particulier".  Détail amusant : il est tenu tout à la fois par un anglais, un écossais et un irlandais.

Nous invitons donc un couple d'amis et nous y retrouvons à 14h00 après avoir dûment réservé. Le Bombardier est situé place du Panthéon, au pied de la magnifique église St Etienne du Mont qu'il ne faut pas manquer de visiter. On y trouve le seul jubé restant de Paris et la magnifique chasse de Ste Geneviève. Dès la porte du pub franchie, je ne suis pas déçue. Je retrouve d'un seul coup d'un seul l'ambiance et la convivialité du pub de mes souvenirs. Ce que je cherche toujours dans les pubs à la française et que je ne retrouve jamais.  Le décor est très chaleureux, rustique à souhait et il y a plein de petits recoins avec des canapés en velours, des chaises et tabourets pour s'installer confortablement.

Difficult de choisir parmi les plats proposed. Personally j'hésite entre l'English breakfast avec sausages, bacon & eggs, roast potatoes, soit les fish & chips, or le traditional sunday roast. Finally je choisis ce dernier compound of beef, roast potatoes, mashed potatoes, seasonal vegetables, dont des patates douces en frites delicious, yorkshire pudding et home made gravy. Le tout arrosé de cider. Je me régale et nous passons un great moment. Nous finissons sur un  famous cheese cake que nous nous partageons. Nous reviendrons ça s'est sure !

the famous "Bombardier" rousse
le fish & chips de F
My sunday roast
l'English breakfast de ma copine


Le Bombardier, 2 place du Panthéon, Paris 5e
http://www.bombardierpub.fr/

dimanche 19 février 2012

Des humoristes français

Petite séquence humour ... deux humoristes français que j'aime beaucoup et que j'ai découvert en participant à l'émission de France 4 "pliés en 4" il y a quelques années. A (re)découvrir :

Le premier est Jérôme Daran. Ses premières scènes (dans des salles intimistes) remontent à 2003 mais c'est surtout grâce à Florence Floresti qui lui demandera de co-écrire certains de ses sketches qu'elle jouera pour Laurent Ruquier qu'il se fait connaître. Pour la petite histoire, ils étaient d'ailleurs ensemble aussi dans la vie. Ils s'inspirent tous deux largement des rapports hommes/femmes pour écrire leurs sketches. En 2006 Jérome Daran décroche le Point Virgule où il fait salle comble. Puis en 2009 c'est le Théâtre Trévise où je l'ai vu. Super spectacle. Puis il enchaîne au Splendid toujours en 2009.

Le second est Arnaud Cosson, qui suit Jerôme Daran de près. Il monte son premier one man show en 2004 et après plusieurs participations dans les festivals et les scènes ouvertes il fait le théâtre des Blancs Manteaux en 2008 puis le Point Virgule en 2009 avec son spectacle "tout est bon dans le cosson" . Depuis 2010 il participe régulièrement à l'émission de Ruquier "on n'demande qu'à en rire".

Mais trève de blablas ..  et place au rire !

Jérôme Daran




  Arnaud Cosson


Je vois qu'Arnaud protège bien ses droits d'auteur. On retrouve très peu de sketchs  tirés directement de ses spectacles. Le "mec bourré" que j'avais adoré n'est plus disponible à l'écoute. Allez donc le voir ! il est actuellement au Théatre de dix heures et on peut trouver des places à 12 euros.

jeudi 16 février 2012

Le siècle d'or hollandais

J'adore la peinture hollandaise du 16e-17e siècle (période dite de l'âge d'or ou du siècle d'or). Mon chouchou toutes catégories confondues c'est Vermeer. Avec F, nous avons d'ailleurs entrepris de voir tous les Vermeer du monde ! ce n'est pas si infaisable car à peine 37 tableaux ont été identifiés à ce jour. Nous en sommes déjà à 14 sur les 37 (2 à Paris, 8 à NYC et 4 à Amsterdam). 

Hélas point de Vermeer à l'exposition "L'âge d'or hollandais : la collection Kremer" présentée actuellement à la Pinacothèque. Cette collection de peinture hollandaise et flamande a été constituée par un couple de passionnés hollandais, Ilone et George Kremer, depuis 16 ans seulement et se monte déjà à 57 tableaux. Je n'ose pas imaginer combien ça peut coûter de monter une telle collection de nos jours. Les oeuvres sont classées par thèmes : vie quotidienne, portraits, clair obscurs, paysages, natures mortes. Pour ma part c'est surtout les salles sur les intérieurs et les portraits qui m'ont séduites. J'ai trouvé le reste beaucoup moins intéressant. Mes coups de coeur : une toile de Pieter de Hooch, peintre que j'avais déjà repéré et qui peut être comparé à Vermeer, un portrait de Rembrandt, des portraits de Frans Hals, Gabriel Metsu pour les plus connus et Caspar Netscher, Michael Sweert, ...

Gabriel Metsu
Gerrt van Hanthorst
Rembrandt
Pieter de Hooch


La Pinacothèque : 8 rue Vignon, 75008 Paris - voir le site 

PS : tout ça m'a redonné envie de dessiner. J'ai donc décidé de continuer la série des petites gravures de mode peintes dans les années 30 par une de mes ancètres. Voici la 1ère de la série d'après un dessin en noir et blanc de René Gruau. Merci pour votre indulgence surtout pour la tête bien ratée !


mardi 14 février 2012

Du Quincampe à France-Irlande

Il y a des lieux dont on ose à peine parler car on a envie de se les garder pour soi .. le Quincampe en fait partie. Nous y amenons régulièrement des amis et cette fois c'est au tour d'un couple d'amis Rennais ainsi que leurs hôtes parisiens et non moins amis P et N. Les Rennais sont venus assister au match de rugby France-Irlande  dans le cadre du Tournoi des 6 nations qui a lieu le soir même à 21h. Ce qu'ils ne savent pas encore à cet instant précis, c'est que le match n'aura finalement pas lieu. Après avoir bien rempli le Stade de France, fait s'échauffer les joueurs et fait jouer la fanfare, les organisateurs apprendront à peine 5 mns avant le coup d'envoi aux quelques 80000 spectateurs médusés que le match est annulé pour cause de terrain gelé (il fait - 8 sous les projecteurs). Près de 80000 personnes venant de France et de Navarre - et surtout d'Irlande - seront priés de rentrer chez eux et de revenir à une date ultérieure à définir.  Sympa, non ? Et pas de remboursement bien sûr puisque le match est reporté.

Mais bref, revenons à notre affaire. Quand on entre au Quincampe on arrive dans une salle de café assez commune ; il convient alors de passer devant le bar et de se diriger vers la salle du fond. Et là un petit coin de paradis vous attend, surtout en ces temps de grand froid.  Une salle  en vieilles pierres très chaleureuse avec des tables et des canapés de velours rouges, un bel éclairage et surtout une superbe cheminée.  Et nous avons de la chance car il y a de la place et on nous donne une table tout près de la cheminée.

Au menu thés et gâteaux tous plus alléchants les uns que les autres.  On peut également y bruncher le dimanche, y déjeuner ou y dîner. Pour ma part je commande un cheese cake et son coulis de fruit rouge avec un thé à la menthe. Hummm ... succulent. Et le côté vraiment sympa et agréable c'est que personne ne nous  presse de quitter les lieux pour laisser la place aux suivants, même lorsque nos assiettes sont vides. Des jeux type jeux d'échec et solitaires sont même mis à la disposition des clients.

Notre table


 Mais bon stop ! j'en ai déjà trop dit. D'ailleurs je ne vous donnerais même pas l'adresse na !  Un lieu comme ça ça se mérite ..

samedi 11 février 2012

Restaurants indonésiens

Depuis que nous sommes rentrés de notre voyage à Singapour+Indonésie, on avait dans l'idée d'aller manger dans un restaurant indonésien. Près de deux ans plus tard c'est chose faite.
Il n'y a apparemment que 2 restos indonésiens à Paris :
  • Le Djakarta-Bali créé en 1985 par un ex-ministre/ambassadeur exilé après le coup d'état de Suharto en 1965. Assez classieux et pas donné (55 € le menu Rijstaffel)
  • l'Indonesia créé en 1982 par 4 français et 4 indonésiens dans le but d'employer les réfugiés politiques indonésiens et dont la particularité est d'être organisé en SCOP (le resto est détenu par l'ensemble des salariés qui ont tous un rôle dans la gestion et partagent les bénéfices)
L'Indonesia
C'est ce dernier point qui dicte notre choix. Nous embarquons donc 2 couples d'amis dans l'aventure et nous rendons à l'Indonésia situé à un jet de pierre du BoulMich. Première impression : la déco est assez décevante. Ils ont repris ça et là des éléments de là-bas mais ça ne ressemble en rien à ces magnifiques restos balinais que nous avons connus avec ambiance petites bougies et compagnie. Je commence par un cocktail à base de litchi, très bon.  Ne me sentant pas d'attaque pour attaquer le Rijstaffel (assortiment de plats) qui semble assez copieux je commande les plats que j'avais mangés là-bas et qui me laissaient un bon souvenir, soit une formule Nasi Goreng avec en entrée des légumes cuits à la noix de coco rapée (sayur arap), du riz frit,  des brochettes de poulet sauce cacahuète (sate ayam), des gambas sauce tomate citron, un oeuf sur le plat et des légumes aux vinaigre (acar), et en dessert une glace à la mangue au riz noir et blanc.

Mon Nasi Goreng
Au final je suis assez mitigée. J'ai bien retrouvé les saveurs balinaises dans mon entrée mais pas vraiment dans le reste du menu. Le sate ayam dont je me faisais une joie de regoûter est sans grand intérêt. C'était bon certes mais ... sans plus. F me dit que j'ai dû faire un mauvais choix de plat car lui est très satisfait de son Rijstaffel et le reste de la tablée semble s'être régalé. Et puis il manque le cadre, les bassins aux lotus, la végétation luxuriante, et .. la chaleur !! Dehors il fait - 7° ! Cela ne m'empêche pas de passer une soirée très sympa. D'autant plus que le service est très agréable. Les serveurs, vraisemblablement tous indonésiens, sont souriants, un brin polisson, et très chaleureux. Il ne nous reste plus qu'à tester le Djakarta-Bali qui correspondra peut-être plus à mes attentes.

Pour relire ma critique et revoir les restos balinais sur mon ancien site : cliquer ICI et LA

L'Indonesia 
12 rue Vaugirard
75006 - Paris
Tel : 0143257022 

Le site de l'Indonesia



jeudi 9 février 2012

La Comédie Italienne

Avec une copine, ça faisait longtemps qu'on voulait aller à la Comédie Italienne, ce théâtre situé rue de la Gaité à Paris, dont la devanture refaite récemment ne passe pas inaperçue (je me demande d'ailleurs si elle n'est pas refaite en fonction des spectacles). Le théâtre, présenté comme le seul théâtre italien en France, a été créé en 1974 par un ancien élève du Piccolo Theatro de Milan, et installé à son emplacement actuel en 1980. C'était à l'origine un commissariat de Police ! et le rachat du magasin à côté en 1991 a permis d'agrandir un peu le lieu.


L'intérieur est très italien évidemment, tout de velours rouge, de peintures du sol au plafond  et de masques italiens. La salle est riquiqui - on a du mal à croire qu'elle compte 100 places - et pas de première fraicheur. Mais c'est bien là tout le charme de l'endroit. La pièce jouée est "Arlequin, valet de 2 maîtres" de Goldoni et on y retrouve les personnages de la Comedia del Arte : Arlequin bien sûr mais aussi Pantalone, le docteur, les amoureux, ... J'ai mis une bonne demi heure à me demander à ce qu'on pouvait trouver à cette pantalonnade (le mot est de circonstance), cette bouffonnerie même pas drôle. Et peu à peu la magie opère, on se laisse gagner par les personnages et leur jeu outrancier, on sourit de plus en plus, et on rit même, on s'attache. Les comédiens sont vraiment bons, mention spéciale à Arlequin et à Pantalone joué par une femme.

Un belle occasion de découvrir ce théâtre bien sympa et chaleureux.

Petit extrait 





mardi 7 février 2012

Je t'aime moi non plus version remix

Vous connaissez tous évidemment cette chanson de Serge Gainsbourg chantée en duo avec Jane Birkin. Mais on sait moins que la chanson a été écrite à l'origine à la demande de Brigitte Bardot avec qui Gainsbourg avait une liaison.  Elle lui avait demandé de lui écrire la plus belle chanson d'amour qu'il puisse imaginer .. il lui écrira en une nuit avec l'excellent "Bonny and Clyde". Mais Bardot n'a pas pu interpréter la sulfureuse chanson car son mari de l'époque, Gunter Sachs, a peu goûté la plaisanterie et a menacé de les trainer en justice s'ils sortaient la chanson. C'est donc avec Jane, rencontrée l'année suivante, que l'enregistrement se fera. La version avec BB ne sortira qu'en 1986 !

Mais la version que je vous propose est beaucoup moins connue. Elle sort en 1970, soit un an après...  Je vous laisse la découvrir en cliquant sur ce lien. A écouter jusqu'au bout ! Attention c'est hot !

C'EST ICI

PS : Ce même couple enregistrera une autre chanson de Gainsbourg : "Pauvre Lola" (moins bien)



Pour ceux qui préfèrent les versions originales :

La version JB :

 

La version BB :


samedi 4 février 2012

Thom Browne

Ca faisait longtemps qu'on avait pas vu un couturier aussi novateur et déjanté. Thom Browne. Retenez bien son nom car à mon avis il n'a pas fini de faire parler de lui. Après avoir tenté une carrière d'acteur, le créateur américain a fait ses armes chez Armani et Ralph Lauren puis a lancé sa propre marque en 2001 mais semble n'avoir vraiment décollé qu'en 2006. Il créé surtout pour les hommes. Signe caractéristique : le petit ruban ou liseré bleu blanc rouge qui est toujours inséré dans ses vêtements. Ses défilés sont superbement mis en scène et complétement déjantés. Pour son 1er défilé parisien, il a choisi le siège du PC (le super bâtiment de Niemeyer que je vous incite à visiter d'ailleurs lorsqu'il est ouvert au public) mais il fait aussi défiler ses créatures sur une piste de cyclisme (défilé pour Moncler), une église ou dans des musées. Pour le défilé femme printemps été 2011-2012, les femmes arrivent vêtues en bonnes soeurs et se déshabillent une à une pour laisser apparaitre leur tenue sous la robe.

Petit aperçu du défilé automne/hiver 2012-2013 à la galerie de minéralogie du Jardin des Plantes :

 

et du défilé printemps-été 2011-2012

 

Alors les zhommes qu'attendez-vous pour vous y mettre ? Sortez vos jupes ! raccourcissez vos pulls et pantalons  et recyclez nos abat-jours !

Pour voir plus de vidéos cliquer  ici (son site)

C'est étonnant de voir que finalement dans sa boutique les fringues qu'il propose sont extrêmement simples et épurées.


jeudi 2 février 2012

Remember Pierre Péchin

Vous souvenez-vous de Pierre Péchin ? Consacré meilleur humoriste de l'année 1976, on lui doit quelques sketches qui ont marqué les annales : "la dictée" et "La cèggal et la foôrmi".par exemple  que je vous présente ici. C'était quand même pas mal ce qu'il faisait non ? surtout pour l"époque car en dehors de Thierry le Luron il ne devait pas y avoir tant de comiques que ça. Et puis ça n'a pas vraiment vieilli je trouve. Il était apparemment connu aussi pour ses canulars sur  Europe 1 mais ça ne me dit rien. II a disparu pendant quelques décennies et est remonté sur les planches il y a quelques années ; mais bon à écouter ses derniers spectacles, il semble malheureusement avoir quelque peu perdu de sa verve.




Je n'ai pas réussi à retrouver "Le côrbo et lè rênaar" il me semble qu'il était aussi assez fameux. Si jamais quelqu'un d'entre vous le retrouve je suis preneuse ! Si vous en voulez d'autres je vous invite à écouter lien vers le match de tennis ou le drôle de bulletin de nouvelles ou encore l'alcoolo