mercredi 31 juillet 2013

Louxor j'adore

Un dernier petit message avant le grand départ pour le Vietnam et la rencontre avec notre petite TH. Une nouvelle vie commence. Aurais-je encore le temps de vous écrire ???

Ce serait dommage car je viens seulement de comprendre après un an et demi de blog comment gérer les libellés ! Cf en haut à droite de votre écran. Vous pouvez maintenant cliquer directement sur un thème de votre choix pour faire apparaitre tous les messages relatifs à ce thème. Plus le thème est écrit en gros et plus il y a de messages associés.

Hier, ma copine C m'a invité à l'accompagner au cinéma Louxor tout nouvellement restauré. Vous avez sans doute déjà aperçu cette façade magnifique néo égyptienne toute décatie sur le Boulevard Magenta, à Barbès. Le bâtiment date de 1921 et est l'oeuvre de l'architecte Henri Zipcy. Dès l'origine le bâtiment est dédié au cinéma, et il le restera jusqu'en 1983, même si depuis 1970 on y passait que des films exotiques type bollywood et parfois même des films porno ! En 1983 le bâtiment est vendu à Tati qui souhaite l'aménager en énième magasin. Mais leur projet échoue car la façade et la toiture du bâtiment ont été classés monuments historiques en 1981, rendant difficile sa transformation. Le lieu est donc transformé pendant quelque temps en boite de nuit antillaise ("la Dérobade" puis gay ("Megatown") puis il ferme définitivement ses portes en 1988. Grâce aux associations de quartier qui se battent sans relâche depuis 2001, le Louxor est racheté à Tati par la Mairie de Paris en 2003 et rénové à partie de 2010. Il a rouvert ses portes le 17 avril dernier.

La rénovation extérieure est tout réussie je trouve; c'est kitsch certes mais car pas trop clinquant. L'intérieur est plutôt simple mais la salle 1 avec sa (fausse) verrière est magnifique. On se met au 1er balcon. "Jour de Fête" de Jacques Tati y est projeté. Ca tombe bien car c'est le seul Tati que je n'ai jamais vu et je trouve le clin d'oeil intéressant (les 2 Tati se faisant face !). Ce film est incroyable ! On y revit une fête de village dans la France d'après guerre et les tribulations de François le facteur qui fait sa tournée "à l'américaine". C'est d'un autre temps pourtant pas si lointain et on peut mesurer le chemin parcouru. Un document exceptionnel avec les facéties de Tati qui me font toujours rire. 
Un bémol toutefois : le confort des sièges est assez rudimentaire et c'est dommage.

Nous allons ensuite prendre un verre dans le petit café terrasse du Louxor. Superbe ! avec sa vue sur Barbès, on voit même un bout du Sacré Coeur !

Le Louxor en 1930
Le Louxor en 2013
La salle 1
Les luminaires


Bonnes vacances à tous !

samedi 13 juillet 2013

Séries de mon enfance

Je suis en train de préparer la chambre de THD. Du coup, j'ai récupéré les livres que j'avais quand j'étais petite et ça m'a fait repenser à certaines séries télévisées tombées dans l'oubli ou toujours rediffusées, celles de mes toutes premières années, et que j'ai pu retrouver. En voici un échantillon. Ceux ou celles de ma génération se souviendront sans doute.

Parmi les plus anciennes que j'ai retrouvées il y a "le petit train rébus" créé en 1961 et renommé en 1963 "le petit train de la mémoire", qui servait d'interlude pour l'ORTF. A l'époque il n'y avait pas de publicité pour séparer le émissions, et les problèmes techniques étaient plus fréquents. Le petit train disparaitra des écrans en 1974. Et vous souvenez-vous d"histoires sans paroles", une série créée en 1964 qui passait le dimanche soir vers 17h sur le 1ère chaine, ressortie dans les années 70 et qui prit fin eu 1986. Il s'agissait d'extraits de films burlesques muets du cinéma américain

Du côté des séries d'animation pour les tout petits qui sont encore présents dans toutes les mémoires car elles ont été rediffusées moultes fois il y a bien sûr "bonne nuit les petits" avec nounours, diffusé d'abord en noir et blanc (1962) puis en couleurs (1976) juste avant le journal télévisé du soir. Le "Manège enchanté" (1964) avec Père Pivoine, Margotte, Zébulon et surtout l'impayable "Pollux" avec son super accent british. Des mauvaises langues bien renseignées prétendent que le LSD était très présent lors de la création des épisodes. Scoop : Le fameux sucre de Pollux ne serait pas du sucre ! Il y avait également "Aglaé et Sidonie", "la maison de toutou (1967) ... " ou encore" Pépin la Bulle ! (1969)

Mais tout cela ne vaut pas mon chouchou d'entre tous, l'ours Colargol, création d'Olga Pouchkine qui fit sa première apparition à la TV en 1957. J'ai d'ailleurs pu acheter sur ebay une planche originale d'un album du pauvre petit ourson à la voix de casserole. Et aussi en 2ème chouchou Kiri le clown" (1966) et ses amis Ratibus, Laura et Piplet dont je garde un souvenir toujours ému. Plus rare et en version film il y avait aussi les histoires de Saturnin le petit canard (1965) avec des vrais animaux Je suis sure que vous l'aviez oubliez celui-là !






mardi 9 juillet 2013

Fondue chinoise - mode d'emploi

 

J'ai testé pour vous un resto de fondue chinoise. C'est un petit resto à deux pas de chez nous qui ne paie pas de mine mais qui est toujours bondé et super bien noté sur Trip Advisor. Un soir de frigo désespérément vide, nous nous y réfugions. 

Un signe positif : il y a beaucoup de clients asiatiques. On nous place à une table de quatre où une femme seule est déjà installée. La table est .. comment dire .. un peu spéciale. Imaginez-vous attablé(e) autour d'une plaque vitro-céramique ! Mon voisin de la table de droite, rouge écarlate, nous lance : "mef sur le piment ! je vous conseille de demander la version moyennement épicée". Je commande une fondue mixte crevette et viande variée, en version la moins épicée, prudence oblige. La serveuse m'apporte un bol et me briefe : "vous mangez d'abord les crevettes avec un peu de légumes et ensuite je vous apporterai le bouillon". Je m'exécute deréchef et dès la première bouchée le feu me monte au visage .. Je bénis mon voisin ! Je décide donc de sortir tout de suite et avec méthode tout le rouge de mon plat. Ma voisine, d'origine africaine, m'arrête tout de suite : "donnez le moi donnez le moi ! j'adore le piment !!". Je lui file tous les morceaux de mon assiette et F fait de même. Son plat n'est qu'une mer de piment ! Elle s'éclate !

Puis la serveuse rapplique avec une bouilloire et nous sert le bouillon dans le bol où surnagent encore quelques légumes bizarroïdes du type fleurs de lotus et châtaignes d'eau. A côté de ça elle nous apporte une grande assiette de viande de boeuf, d'agneau en tranches très fines, et des tripes (erkkkk) ainsi qu'une grande assiette d'autres légumes, vermicelles, tofu, herbes et salades. Puis elle nous allume les plaques en nous expliquant comment régler la chaleur. Ensuite c'est à nous de jouer : il suffit de faire tremper les morceaux de viande, de légumes ou la salade dans le bouillon, puis de les récupérer à l'aide des baguettes, et de les retremper dans les sauces soja ou cacahuètes (sauce satay) mises préalablement dans des coupelles et hop on enfourne ! Le tout en tatassant avec notre voisine.

Bilan : c'est pas mal, c'est frais, c'est sain, pas gras (pas d'huile) et pas cher (compter 10 à15 EUR) Il y a même des formules à volonté à 18 EUR. Mais personnellement je préfère les fondues laotiennes car ce sont les herbes fraiches qui font le goût et non le piment. Même si j'ai enlevé les piments ça reste fort (on a reniflé pendant tous le repas !) et ça dénature un peu le goût et je ne suis pas très fan des sauces proposées. Mais bon ça vaut le coup d'essayer.

Le resto avec les anciennes plaques


Au Ciel (ouvert du lundi au dimanche de 12h à 14h30 et de 19h à 22h15 - fermé le mercredi)
97 rue de charonne
75011 Paris
Métro Charonne
01 43 72 19 08


mardi 2 juillet 2013

Le Spielberg des 70's

J'ai en tête de voir (et revoir pour certains) la filmographie complète de Spielberg, par ordre chronologique s'il vous plait ! et jusqu'ici contre toute attente je ne suis franchement pas déçue. J'inclue dans sa filmo "Duel" réalisé en 1971 même s'il s'agit à la base d'un téléfilm car c'est quand même son premier grand succès. Vous l'avez sans doute vue cette horrible course poursuite entre un gros poids lourd conduit par un chauffeur qu'on ne voit jamais et un automobiliste lambda. Avec une montée en puissance du suspense insoutenable. C'est un très bon film que j'ai eu plaisir à revoir et qui lui vaudra le Grand Prix du Festival d'Avoriaz.

Spielberg avait 25 ans lorsqu'il le réalise. Avant cela il avait fait quelques courts métrages (dont "Amblin" qui lui ouvrira les portes d'Universal et qui deviendra le nom de sa maison de production) et des séries dont le premier épisode de la série Colombo. Après "Duel" qui ressortira en 1973 au cinéma, il tourne "Sugarland Express" (1974) tirée d'une histoire vraie, l'histoire d'un couple qui sort de prison et qui tente de récupérer l'enfant qui leur a été retiré. Une autre course poursuite plutôt façon road movie à travers le Texas avec de très belles images à la clé comme dans "Duel". Un très bon film qui fit pourtant à l'époque un gros flop mais obtint tout de même le prix du scénario à Cannes. Je vous le recommande.

La carrière de Spielberg aurait pu se terminer sur cet échec cuisant mais il n'en est rien car il a en tête de réaliser un film tiré d'un livre qu'il a dévoré : "Jaws", dont il fera le premier blockbuster de l'histoire du cinéma : "les Dents de la Mer" sorti en 1975. J'avais un peu peur de le revoir car je pensais que ça avait bien vieilli et j'ai été agréablement surprise. Je trouve que c'est un bon film et les effets spéciaux ne sont pas si mal pour l'époque. Le film vaudra d'ailleurs à son réalisateur trois oscars et une reconnaissance internationale.

"Rencontre du troisième type" que je viens tout juste de voir, est sorti en 1977. Spielberg s'essaie pour la première fois à la science fiction. Des "gentils" extra-terrestres tente d'entrer en contact avec les terriens. François Truffaut joue le rôle du scientifique (français) qui dirige la rencontre. Dans le rôle du héros on retrouve Richard Dreyfus qui jouait le spécialiste des requins dans les "dents de la mer".  Encore une bien bonne surprise. Le film remporta d'ailleurs de nombreux prix.

Un sans faute donc pour le moment pour Spielberg que je n'affectionnais pas particulièrement jusqu'alors. La machine Spielberg va-t-elle finir par s'enrayer ?

A suivre ...