dimanche 30 décembre 2012

"Chez Rino ! "

Pour finir l'année, je voulais vous parler de Rino où nous sommes allés il y a quelques semaines déjà. On avait entendu le plus grand bien de ce resto et j'avais donc programmé d'y emmener F en surprise pour son anniversaire (avec beaucoup de retard). Malheureusement, quelques jours avant le jour dit : "Ah ben non" dis-je à F, "si t'es malade je t'emmène pas chez Rino". "Chez qui ?" demande F avec quelque malice. "CHEZ RINO !" répétais-je avant de soudainement réaliser mon erreur. J'ai bien essayé de rattraper le coup en évoquant un hypothétique rendez-vous chez l'otho-rhino mais en vain. J'ai donc bel et bien grillé la surprise.

Le restau, situé à un jet de pierre de chez nous (Paris XI), est tout petit et tout en longueur. Au fourneau, c'est Giovanni Passerini, l'ex second de la Gazzeta qui officie (Rino est le surnom de Giovanni). Un bon point d'entrée de jeu car j'avais gardé un bon souvenir du menu surprise de ce beau restaurant situé non loin de là, près du marché d'Aligre.

Nous prenons la formule dégustation avec choix entre 4 plats pour moi et 6 pour F, soit :
- raviolis de potimarron, langoustine, coriandre dans du bouillon
- cabillaud, couteau, émulsion de racines de radis, spaghettis de radis noirs
- tortellinis de poissons fumés, foie gras, consommé de céléri (F)
- agneau de lait, topinambours, oignons, pissenlits
- fromage : poire & poivre, sorbet ricotta, pécorino rapé (F)
- gratin de pommes, mousse de foin, glace aux céréales, croquant chocolat noisette

l'agneau

Le fromage
 Le menu parle de lui-même. C'est une cuisine actuelle et très créative centrée sur la fraicheur des produits du marché. C'est très bon, très frais, et franchement nous nous régalons, surtout l'entrée (excellente !), les tortellinis, le fromage et le dessert.  C'est une vraie découverte gustative, on sent que le Chef se donne à fond pour nous étonner tout en nous régalant.

En revanche, pour ma part mon plaisir a été un peu gâché par ce qui est hélas très tendance dans les restos aujourd'hui et qui commence à me lasser :
- le cadre (ou plutôt non cadre) plus que minimaliste, très impersonnel
- la proximité avec ses voisins ; pour une table dans cette gamme de prix on pourrait attendre un peu plus d'intimité et d'espace
- l'eau gazeuse fait maison facturée 2 euros; très tendance ça !
- la façon dont les plats sont annoncés sur le menu du genre : poulet carottes pommes de terre persil ; je veux bien croire que l'intention est de montrer que le produit est roi mais tout de même un suprême de volaille petits légumes printaniers aux herbes ça fait pas un peu plus rêver ? ... où est-ce vraiment si ringard ? peut-être ...
- l'inexistence de choix offert dans les plats, les formules sont uniques, il faut donc vraiment tomber sur ce qu'on aime ; cela dit n'est-ce pas nécessaire si on veut vraiment pouvoir avoir des produits ultra frais ? La carte change tous les jours.

Quoiqu'il en soit je regrette ces petits bémols car pour moi le cadre et l'environnement participent vraiment à mon plaisir d'aller au restaurant, plaisir qui doit toujours rester festif.  

Le Rino, 46 rue Trousseau, Paris 11ème voir le site 

Et pour finir l'année en douceur et dans l'humour, je vous propose de faire un petit tour du côté de chez Septime, le vrai, l'unique...


Bon réveillon à tous et à l'année prochaine !

samedi 22 décembre 2012

La reine du pot au feu

J'ai décidé de devenir la reine du pot au feu. Un plat hivernal super bon, qui ne nécessite pas de préparation de dernière minute, et qui reste économique. J'ai donc consulté tout ce que j'ai pu dégoter sur cette bonne vieille recette traditionnelle, ai trouvé quelques cobayes dans ma famille et amis pour tester mes découvertes et je pense maintenant être en mesure de dire que le Pot au Feu d'Emma est .. n'ayons pas peur des mots ... quasi parfait. Voici la recette.

Avant tout, la question du choix de la viande se pose. J'opte pour le boeuf, classique. Chacun a ses préférences mais pour ma part je pense qu'il faut au moins deux pièces de viande de boeuf différentes, voire trois, soit de la basse-côte, de la macreuse et de la joue. Mais bon j'ai aussi testé avec du paleron et du gîte et ça ne démérite pas non plus. En quantité prévoir entre 250 et 300 g par personne selon l'appétit des heureux bénéficiaires (coût = environ 20 € pour 1,2 kg). Demander quelques os à moelle en plus au boucher, c'est tellement bon avec du pain grillé et un peu de beurre ! Par contre attention de ne mettre les os à moelle que dans la dernière demi-heure de cuisson pour ne pas les perdre.


Mettre les morceaux de viande (ficelés ensemble par le boucher ou soi-même) dans un grand fait-tout et remplir d'eau froide. A noter que la question de mettre de l'eau froide ou chaude fait l'objet d'un grand débat sur la toile. Ma belle-mère (en bonne normande) me dit qu'elle, elle met les morceaux les moins nobles à froid pour faire le bouillon et les morceaux les meilleurs à chaud pour qu'ils gardent leur goût; Il faudra que je teste dans l'eau chaude la prochaine fois. Porter doucement à ébullition tout en écumant de temps à autre le gras qui remonte. C'est bien aussi de retourner la viande au moins une fois pour faire remonter le gras qui est dessous. 

En attendant préparer les légumes, soit pour 1,2 kg de viande :
- 6 carottes coupées en gros tronçons
- 4 petits navets coupés en 2
- 4 poireaux coupés en gros tronçons
- 3 branches de céléri en gros tronçons
- 2 oignons coupés en 2 et piqués de 3 clous de girofle
- 3 pommes de terre coupées en 2
- un bouquet garni 
Pour ce dernier, je mets 2 petits bouquets de persil, 2 branches de thym, 2 feuilles de laurier dans un petit morceau de vert de poireau et je ficèle le tout.

Lorsque ça bouillonne et qu'il n'y a plus d'écume, j'ajoute les oignons et le bouquet garni pour une petite demi heure supplémentaire de cuisson. Ensuite j'ajoute le reste des légumes, sauf les pommes de terre qu'il vaut mieux mettre au dernier moment si on ne veut pas les retrouver en bouillie.
Couvrir au bout d'un moment et prolonger la cuisson pendant 2 ou 3h ou plus bien sûr. Car puis la cuisson sera longue meilleur ce sera. Il faut au minimum 2h30 / 3h de cuisson en tout.

Une demi heure avant de servir ajouter les os à moelle et les pommes de terre.

Un truc important c'est de servir bien chaud. C'est bien de faire chauffer le plat de service au four (en mettant de l'eau dedans) et pourquoi pas même les assiettes et de mettre un chauffe plat. Servez avec une ou plusieurs sortes de moutardes et plusieurs sortes de sels, des cornichons selon les goûts, et bien sûr un bon vin rouge ... et régalez vous !!

Préparé la veille, notez qu'il n'en sera que meilleur. Le seul hic c'est que visuellement ce n'est pas très beau. Difficile de faire des effets esthétiques.


La recette d'une vraie mamie, légèrement différente

samedi 15 décembre 2012

Alex Lutz

Ah que ça fait du bien de rire, surtout en ces temps bien moroses. Je suis allée voir le one man show d'Alex Lutz sur les conseils de F dans un nouveau lieu qui vient d'ouvrir à Montparnasse : le Grand Point Virgule, grand frère du mythique lieu éponyme.

Saviez vous d'ailleurs que Le Point Virgule est né (en 1978) à la suite d'un lieu créé par Martine Lamotte, Anémone, Lanvin, etc ... "la Veuve Pichard". Riquiqui et inconfortable à souhait le Point Virgule mais tellement chaleureux, beaucoup d'artistes y ont fait leur début : je cite : "Bigard, Pierre Palmade, Elie Kakou, Laurent Ruquier, Chantal Ladesou, Florence Foresti (je l'ai vue là à ses débuts), Anne Roumanoff, Stephane Guillon, Jerôme Daran, Olivier de Benoist". Personnellement j'y ai vu quelques d'artistes dont certains marchent plus ou moins (Tex, Gustave Parking). 

L'idée du Grand Point Virgule est d'accueillir ceux qui ont été lancés par le Point Virgule. La capacité d'accueil est en effet meilleure (une salle de 430 places et une plus petite de 222). En fait c'est un ancien cinéma reconverti, sans beaucoup de charme avec juste un peu plus de confort que son petit frère. Mais trêves de blabla et place à l'artiste !

Si les sketches d'Alex Lutz ne vous disent  rien, vous l'avez peut-être vu au cinéma dans "OSS 117 Rio ne répond plus". C'est le jeune blondinet, Friedrich Heinrich von Zimmel, le fils du nazi. Je vous ai remis un extrait pour vous rafraichir la mémoire. Strasbourgeois d'origine, il a commencé par jouer au théâtre, mettre en scène et écrire pour les autres (Sylvie Joly, Palmade) avant de se lancer dans le one man show en 2007 au Point Virgule.  Il n'est pas seulement drôle, il m'a surtout bluffé par son jeu de scène et ses transformations extraordinaires (en petit vieux, en cheval ..). J'ai adoré le sketch de l'histoire de Montparnasse, hélas non disponible sur le net, Bref, Je vous recommande chaudement son spectacle ; si vous êtes déçus, promis je vous rembourse !

                                        
             
        

                                         

                                          

                                          

samedi 8 décembre 2012

Paris vu par Hollywood


Figurez-vous que Paris a fait l'objet de plus de 800 films hollywoodiens. Et pourtant pour la plupart de ces films, pas un membre de l'équipe ne mit le bout de son pied dans la capitale, tout étant reconstitué en studio. Avec les clichés que l'on connait. C'est seulement à partir des années 50-60, dans le sillage de la Nouvelle Vague, que les films sont tournés (pour partie au moins) en décor naturel. Tout ceci est le thème de l'expo "Paris vu par Hollywood" à l'Hôtel de Ville que F, une amie et moi avons visitée ce matin.

Extraits de films, photos, affiches, story boards, dessins, maquettes, documents et costumes se succèdent selon des thèmes divers et variés : le muet avec ses films historiques, les comédies osées de la Belle Epoque avec ces belles parisiennes chics et dévergondées, puis le Paris Bohème et les comédies musicales et sentimentales des années 50 et 60, jusqu'aux films récents comme "Da Vinci Code" ou "Minuit à Paris" de Woody Allen. Lubitsch, Maurice Chevalier et bien sûr Audrey Hepburn sont à l'honneur : la plus belle femme du monde selon ma copine C. !

C'est un expo très intéressante qui donne envie de voir ou revoir tous les films cités. J'ai adoré les maquettes et dessins au crayon des scènes à tourner. Je donnerais la moitié de ma garde robe contre un seul des  dessins d"Un américian à Paris" ou de "Minuit à Paris" ! 

Allez y donc si vous avez encore le temps car l'expo finit le 15 décembre ; avec un peu de chance il y aura une prolongation.


Et si vous cherchez un endroit pas trop éloigné de l'Hôtel de Ville pour manger un morceau, je vous conseille "Schwartz" (cf site ici), un délicatessen dans le quartier juif (rue des Ecouffes) : déco style dinner américain, pastramis et hamburgers, une halte bien sympa.
 

"Ariane" de Billy Wilder : j'adore le début surtout avec l'accent de Maurice Chevalier!


Le début de "Midnight in Paris" de Woody


Le magnifique Paris des Aristochats, mon Walt Disney préféré

vendredi 30 novembre 2012

Le P' hic ! St Loup

Cette semaine je vais vous parler du Pic Saint Loup. Pas de la montagne, du vin ! Car par ma boîte j'ai pu assister à une petite leçon de dégustation de vin de plus de deux heures. Récit.
Nous sommes une petite dizaine de personnes divisée en 3 équipes. Après un petit cours théorique sur la dégustation de vin en général et le vignoble du Pic Saint Loup en particulier, le "prof" nous soumet à une première épreuve : tenter de reconnaitre à l'aveugle la couleur d'un vin : blanc, rosé ou rouge. Fastoche pensez-vous ? Que nenni ! On tombe tous dans le piège, on dit tous blanc et c'est rouge. Ca commence fort.

Ensuite l'animateur nous distribue 5 fiches de vins différentes (présentation de vins par les producteur) et nous demande de déguster à l'aveugle 5 bouteilles de vin et de les rattacher à chacune des fiches. Pour corser le tout il s'agit de 5 Pic St Loup rouges provenant tous du même millésime : 2010. Dur dur, surtout pour une néophyte comme moi. Dans mon équipe 2 hommes que je ne connaissais pas et qui apparemment ont de la bouteille en ce domaine. Ouf sauvée ! me dis-je. En accompagnement, charcuteries et bons fromages sont à notre disposition. Passons donc maintenant à la dégustation.

La robe pour commencer :
Limpide ? brillante ? vive ? ou trouble voire chargée ? et la couleur : bleutée ? violacée ? pourpre ?  grenat ? rubis ? noire ? brique ? Toutes sont plus ou moins décrites comme rubis ou grenat donc ce n'est pas ce critère qui nous a été d'une grande utilité. Mais bon ce que j'en ai compris quand même c'est que plus on va vers les oranges et plus le vin est vieux.

Le nez :
Franc ? fin ? discret ? léger ? ou puissant ? fort ? simple ? ordinaire ? bouqueté ? complexe ? subtil ? qui a du nez ? aromatique ? élégant ? racé ? raffiné ? riche ? fruité ? si oui le ou lesquels ? rouges ? des bois ? floral ? si oui quel genre ? on essaie tant bien que mal de le définir en nous raccrochant aux petites fioles odorantes mises à notre disposition. Je sens du grillé parfois, du fumé, du fruit .. ou ne serait-ce pas du cuir ?

 La bouche :
Attaque franche ou douce ? ample ? aromatique ? intense ? équilibrée ? tannique ?
Et la structure : léger ? fluide ? dynamique ? robuste ? aéré ? gouleyant ? riche ? corsé ? velouté ? moelleux ? capiteux ? généreux ? ample ? rond ? charnu ? qui a du corps ? de la matière ? de la mâche ? enveloppé ? gras ? charpenté ? compact ? puissant ? sans compter les fruits, épices, herbes, cuir, tabac et autres mines de crayon auxquels on est censés penser pour décrire le vin .... bref l'enfer ! Tout se bouscule dans ma tête .. plus j'avance plus je suis perdue, plus je doute .. et la fin en bouche .. développée ? longue ? qui a du retour ?

On a également à notre disposition une clé des vins, une petite clé en aluminium qu'on trempe dans le vin, censée nous indiquer si le vin vieillit bien ou non : 1 seconde = 1 an. C'est vrai que la transformation est étonnante .. et certains vins sont très bons après quelques secondes de clé.

Je goute donc, re-re-goute le C, et repasse au A, puis au B pour tenter de confirmer les dires de mon coéquipier ; mes joues commencent sérieusement à se colorer ; tiens je reprendrais bien du C il était bon le C non ? surtout avec le fromage.  Tiens et si je ressayais le A avec la clé ? .. Nathalie repasse moi le E stoplait je voudrais vérifier un truc ! L'intensité sonore monte d'un cran. Tout le monde se tutoie y compris le prof. Bref ça rigole bien !

Puis le top final retentit. Communication des réponses. Annonce des résultats : 1 vin reconnu sur 5 pour notre équipe qui finit bonne dernière ! Je jette un regard noir à mes voisins, soi-disant rompus à ce genre d'exercice. Je leur avait bien dit que le A ne pouvait pas être l'Ermitage ! Ma collègue, elle, dans l'équipe d'à côté, parade. Son équipe finit première et gagne un magnum de vin. Du Pic Saint Loup of course. Après m'être fait promettre que le magnum ne serait pas ouvert en dehors de ma présence, je rentre chez moi, toujours aussi incompétente en matière de vin qu'avant, mais ravie de ma soirée. Et il faut que je me dépêche car on m'attend à la maison pour l'apéro !

NB : Le Pic Saint Loup est un vin produit dans la région du Languedoc comprise entre les Cévènnes et la Méditerrannée. Les vins proviennent exclusivement des cépages syrah noire, grenache noir, mourvèdre noir.

 Les 5 vins en dégustation :
- Haut Lirou - Mas des Costes 2010
- Clavel - Bonne Pioche 2010
- Gérard Bertrand - Grand terroir 2010
- Ermitage du Pic Saint Loup - Tour de Pierre 2010
- Mas Foulaquier - l'Orphée 2010


samedi 24 novembre 2012

Dansons maintenant ..

Tout spécialement pour vous, pour égayer votre week-end, je vous ai fait une petite sélection musicale. Pour vous mettre dans l'ambiance, sachez que ma sélection a été faite à partir du site Bides et Musiques. Cela laisse augurer du meilleur, n'est-ce pas ? J'ai choisi des morceaux que j'avais complètement oubliés. Les gens de ma génération s'y reconnaitront. Pour les autres, je vous laisse découvrir ces perles rares ...


Ah Ramaya ! Si quelqu'un sait ce que le beau et sexy Nina Simone est devenu entre-temps, faites moi signe. La toile est muette sur son sujet. Il a fait un autre "tube" : Hafanan. En tous cas il semble avoir toujours autant la pêche.

C'est vrai que c'est sympa la Sampa. Ca fleure bon les années 80. J'ai beaucoup hésité avant de choisir cette chanson-là. Entre "Chipie', "Primitifs".. Pour les inconditionnels de Gotainer : voir le site


Derrière cette chanson qui ne nous rajeunit pas (j'étais vraiment toute petite je vous rassure)  se cache Gershon Kingsley.


28° à l'ombre ou la carrière fulgurante de Jean-François Carrière. Tube de l'été 1978 !

 

Les célèbres casquettes blanches des Rubettes ! Le groupe british rangera ses guitares en 1979 après quelques bonnes années de succès, surtout avec le hit n° 1 "Sugar Baby Love". Admirez la choré !

dimanche 18 novembre 2012

Hello la Gaîté Lyrique

Connaissez-vous la Gaîté Lyrique ? C'est un ancien théâtre situé tout près des Arts et Métiers à Paris (le théâtre de la Gaîté créé à la Révolution et rebaptisé Théâtre de la Gaîté Lyrique en 1907) et qui a été reconverti en centre dédié aux arts numériques et aux musiques nouvelles. Je n'avais pas eu l'occasion d'y aller depuis son ouverture en mars 2011 et c'est maintenant chose faite, à l'occasion d'une exposition qu'on peut voir encore jusqu'au 31 décembre : Hello™ H5.

Avant de parler de l'expo un mot sur le lieu qui mérite une visite à lui seul. Le théâtre a été complètement refait sous l'impulsion de Delanoé, à l'exception de la façade, du hall d'entrée et du foyer de l'Impératrice Eugénie, tous classés en 1984. Le foyer - magnifique - a été transformé en un café très agréable où nous avons fait une pause gourmande bien méritée. Le reste du bâtiment abrite outre des salles de concert, studios, auditorium, un espace dans lequel on peut accéder librement à des jeux vidéos (top!), un coin bibliothèque avec livres dédiés à la culture numérique ainsi qu'une boutique avec plein de petits objets rigolos et originaux dont on peut avoir un aperçu sur leur site.
(Attention le site n'ouvre jamais avant 14 heures. )

Le café
Enfin l'espace expo d'une surface de 1000 m2. L'une des expos du moment est Hello™ H5. Le collectif d'artistes H5 a investi le lieu en montant tout un parcours ludique autour de la création fictive d'une entreprise (Hello). En fait c'est un peu difficile à expliquer et un peu déroutant au début, et puis finalement au fur et à mesure des installations tous prend de son sens. C'est original et assez incroyable car les H5 sont allés loin dans leur délire mais je n'en dirais pas plus. 
NB : ça peut se faire sans problème avec des enfants.

Vous connaissez certainement déjà le Collectif H5 car l'une de leur (géniale !) création a pas mal circulé sur la toile : le "logorama" qui met en scène toutes les marques de la planète ou presque avec beaucoup d'humour (à voir absolument ou à revoir). Ils font des truc supers.



Votre "serviteuse" qui se prend pour un oiseau


dimanche 11 novembre 2012

Bruxelles la Belle


Week end de 3 jours à Bruxelles : une nouvelle occasion de découvrir cette ville-capitale pleine de charme, enclavée dans la Flandre. Visite guidée :

Dormir : l'Hôtel Pantone, cadeau d'anniversaire pour mon graphiste de mari, un hôtel design calme qui décline les couleurs Pantone sous tous les tons, à St Gilles (bien placé mais un peu excentré) ; lors de notre précédente visite nous sommes allés dans un appart-hôtel Citadines dans un quartier très sympa et bien situé (place Ste Catherine), formule économique mais moins charmante.

Se déplacer : la carte de transport n'est pas forcément intéressante, surtout si on loge dans le centre ; on peut faire beaucoup de choses à pied - le centre de Bruxelles n'est pas si étendu

Visiter : 
Le musée Hergé, indispensable pour les tintinophiles amateurs ou avertis, dans un beau bâtiment très agréable et aéré ; Situé à Louvain-Université on y accède facilement en train à partir du centre (compter 1h de trajet). la visite est très riche, intéressante et ludique. Le resto du musée est moyen.

Le Musée Magritte : bien et intéressant mais ne pas s'attendre à y trouver de grandes œuvres (les plus belles sont à l'étranger). Un bon plan pour éviter de faire la queue interminable, aller aux caisses automatiques (il n'y a personne c'est impressionnant !). A compléter en allant faire la visite guidée de la modeste maison de l'artiste  (fait la dernière fois, c'est très touchant et émouvant on y retrouve tout son univers !) et en allant boire une bière dans son ancien QG, repère des surréalistes belges, "La Fleur en Papier Doré"

Lors de notre séjour précédent, nous avions visité le musée de la BD (magnifique bâtiment, à faire), la maison-musée art nouveau Horta (très belle et incontournable) et la maison art déco du banquier Van Duuren

Se balader :
 Une façon très agréable de visiter la ville est de faire le parcours des murs BD (des dizaines de murs peints disséminés dans la ville), faire les brocantes de la rue Blaes et du marché aux puces du Jeu de Balle (celui là même ou Tintin acheta la maquette du Secret de la Licorne) et bien entendu aller photographier le fameux (et tout riquiqui) Manneken Pis qui change de tenue au gré de ses humeurs.

Manger et boire :
Aller manger un stoemp (sorte de purée pommes de terre et légumes) ou un chicon gratiné (sorte d'endives au jambon) ou encore un waterzoi de poulet ou de poisson dans un bel estaminet d'époque (le T-Kelderke, le Vollens, le In't Spinnekopke), le tout arrosé d'une bonne bière belge (comme une Kwak - à boire dans les drôles de trucs en bois - ou une Orval)

Ou encore se payer un cornet de frites mayo dans une friterie ambulante ou une excellente gaufre dans un joli petit camion, ou acheter des spéculoos chez Dandoy près de la magnifique Grand Place.

L'embarras du choix en somme ..

L'Hôtel Pantone - la Chambre bleue


Le Musée Hergé créé en 2010
La Fleur en Papier Doré, repère de Magritte et de ses copains
Le légendaire humour belge




mercredi 31 octobre 2012

Mon cher Watson

F avait pris 3 places pour aller revoir Patrick Watson, l'un de ses groupes préférés de ces dernières années. Et puis finalement seul un copain a répondu à l'invitation, alors je les ai accompagnés au Trianon. Et je ne l'ai pas regretté, loin de là !

Patrick Watson est le nom du groupe canadien formé en 2000 mais également le nom de son leader qui fait office de chanteur et de claviériste.

C'est marrant parce que j'ai souvent entendu leurs albums à la maison et je m'attendais vraiment à assister à un petit concert très cool avec le chanteur un peu timide et réservé, et en fait ce n'est pas du tout le cas. Le chanteur est très drôle avec son accent canadien, il parle un espèce de franglais et surtout il rigole tout le temps. Son rire fait corps avec ses chansons. Et puis il est capable de faire une chanson toute douce et puis tout d'un coup il s'excite comme un fou sur son piano relayé par la batterie. Il a une formation classique de piano et ça se voit, ou plutôt ça s'entend. Il est accompagné par un trompettiste, une violoniste, un batteur et deux guitaristes. J'aime beaucoup sa voix et sa façon de chanter et la musique est vraiment top. J'ai passé un excellent moment et ne me suis pas ennuyée une seconde. Petit aperçu :

"Adventures in your Own Backyard" (dernier album)


"to build a home", la plus connue que vous connaissez peut-être (2007)


"The great escape" 



mercredi 24 octobre 2012

Pierre Sang top chef !

 
Top chef vous connaissez ? Pour ceux qui suivent cette émission sur M6, vous souvenez vous de la cuvée 2011 ? C'est Stéphanie qui avait remporté le titre. Moi mon chouchou c'était Pierre Sang, d'origine coréenne, adopté à 7 ans par un couple de lyonnais. C'était le plus sympa et le plus marrant, et ses préparations nous faisaient toujours envie. Pierre Sang, boosté par l'émission a quitté son restaurant lyonnais pour ouvrir un resto à Paris rue Oberkampf. On a testé pour vous, et approuvé !


Le lieu : une grande table d'hôte fait face à la cuisine; on mange donc en regardant le chef opérer aux coudes à coudes avec nos voisins, en l'occurrence un laotien et sa femme d'un côté avec lequel nous avons pu parler de notre dernier voyage. Il y a également une salle en bas et quelques tables à 2 le long de la fenêtre, mais ce serait dommage de ne pas s'installer face au Chef. Impossible de réserver dans ce restau, mieux vaut donc arriver tôt (on est venu vers 20h)

Le concept : pas de menu on mange ce que le Chef nous offre, au gré de ses envies. La formule composée de 6 plats est à 35€. On peut y ajouter si on le souhaite la formule vin (1 verre par plat pour 30€ de plus) mais je vous rassure il ne s'agit pas de grands verres. Après un débat animé auquel ont copieusement participé nos voisins, nous décidons de faire la totale tous les 4 ! C'est un peu cher certes ... mais on ne vit qu'une fois ..

 S'enchainent tranquillement des petits plats tous aussi excellents qu'étonnants :
- thon juste saisi avec raisin mariné dans un jus betterave avec réduction algue nori et émulsion wasabi
- terrine de Mémé vinaigre au chocolat avec blanc de seiche et compote rhubarbe paprika
- cabillaud pôché avec jus de betterave servi avec une gelée de fruit rouge coréen des bulot et crème haricot paimpol arrosé d'huile d'olive
- agneau avec oignon rouge chili polenta et estragon
- laguiole en fromage avec noix de coco rapé et yahourt au chocolat blanc
- croustillant chocolat fraise sauce fraise Tagada

Franchement on s'est régalé et on a passé une excellente soirée, très conviviale. Nous reviendrons ça s'est sûr mais on ne reprendra pas la formule à 65 € trop chère mais plutôt celle à 35 € qui s'avère pour le coup d'un très bon rapport qualité prix.







                       
Site : http://pierresangboyer.com/

jeudi 18 octobre 2012

Felix supersonix

Pour le cas où vous ne feriez pas partie des dizaines de millions de personnes qui ont regardé le saut de l'autrichien Felix Baumgarten, je vous offre une séance de rattrapage. 

Le 14 octobre dernier, le parachutiste autrichien, vêtu d'une combinaison de cosmonaute (ou plutôt spationaute) s'est élancé 39000 km au dessus du sol ! 1er record. 39 kms vous imaginez ? C'est bien au dessus des avions. D'ailleurs pour preuve, de là-haut on voit même la courbure de la terre ; il était monté tout là haut dans une petite nacelle tirée par un ballon d'hélium. Puis soudain après avoir bien vérifié sa checklist il saute .. Image magnifique. S'ensuivent 4 min et 16 s de chute libre .. c'est long 4 min 16 secondes, c'est incroyable il n'en finit pas de tomber, comme une pierre, bringuebalée dans tous les sens jusqu'à se stabiliser. Il tombe à une vitesse supersonique, et c'est le cas de le dire d'ailleurs, puisqu'à 1173 km/h il a effectivement passé le mur du son (encore un record).

Vers 1500 m, il déploie son parachute, quelques secondes trop tôt pour battre le record de chute libre, mais à une telle vitesse, il ne devait prendre aucun risque. Après quelques centaines de mètres de descente, il finit par se poser .. comme une fleur ..

Je vous conseille vivement de regarder la version intégrale (12 mns) car là on se rend vraiment compte du temps qui passe et de l'incroyable longueur de la chute libre ; je joins aussi la version courte pour les pressés .. 



samedi 13 octobre 2012

Hommage

Vous avez dû apprendre la nouvelle, déjà un peu réchauffée .. Claude Pinoteau, le père de la Gifle et de la Boum, est mort. J'ai donc revu la Boum et c'est quand même quelque chose ; en fait c'est pile poil ma génération, tout me parle dans ce film, et surtout les tenues vestimentaires ! C'était la grande époque des sweat shirts (j'en avais de toutes les couleurs), le jean super serré bien sûr, les vestes en jean, les tee shirts Snoopy, les bonnets roulés, les sacs US army. La façon de parler aussi est très emblématique de l'époque. Extrait :


Et puis j'apprends ce matin que c'est Frank Alamo qui s'en est allé. Bon ce n'est pas vraiment ma génération mais quand même. Sa carrière a été fulgurante dans les années 60 puis a été brusquement stoppée en 1968. Frank Alamo c'est bien sûr "biche oh ma biche" "da doo ron ron" et ce que je ne savais pas c'est qu'il avait repris une de mes chansons cultes "no milk today" des Herman's Hermits et qui donne en français .. vous ne devinerez jamais ... "à travers les carreaux" !! Je vous épargne donc la VF et vous joins les paroles de ce titre énigmatique .. à vos karaokés !


No milk today, my love has gone away
The bottle stands forlorn, a symbol of the dawn
No milk today, it seems a common sight
But people passing by don't know the reason why

How could they know just what this message means
The end of my hopes, the end of all my dreams
How could they know the palace there had been
Behind the door where my love reigned as queen

No milk today, it wasn't always so
The company was gay, we'd turn night into day

But all that's left is a place dark and lonely
A terraced house in a mean street back of town
Becomes a shrine when I think of you only
Just two up two down

No milk today, it wasn't always so
The company was gay, we'd turn night into day
As music played the faster did we dance
We felt it both at once, the start of our romance

How could they know just what this message means
The end of my hopes, the end of all my dreams
How could they know a palace there had been
Behind the door where my love reigned as queen

No milk today, my love has gone away
The bottle stands forlorn, a symbol of the dawn

But all that's left is a place dark and lonely
A terraced house in a mean street back of town
Becomes a shrine when I think of you only
Just two up two down

No milk today, my love has gone away
The bottle stands forlorn, a symbol of the dawn
No milk today, it seems a common sight
But people passing by don't know the reason why

How could they know just what this message means
The end of my hopes, the end of all my dreams
How could they know a palace there had been
Behind the door where my love reigned as queen

No milk today, it wasn't always so
The company was gay, we'd turn night into day

But all that's left is a place dark and lonely
A terraced house in a mean street back of town
Oh all that's left is a place dark and lonely
A terraced house in a mean street back of town
Oh all that's left is a place dark and lonely
A terraced house in a mean street back of town

Bon week end à tous !

dimanche 30 septembre 2012

Paris d'hier en réalité virtuelle


Hier soir, j'ai assisté à une expérience inédite : découvrir 5000 ans d'histoire de Paris en 3D.  C'est Dassault Système qui a organisé cet évènement en partenariat avec la Mairie de Paris et le Musée Carnavalet (entre autres). Ils ont installé 9 écrans géants de 10 m de côté, chacun disposés en cercle sur le parvis face à l'Hôtel de Ville. Nous nous sommes donc installés dans le cercle et à 21h le spectacle a commencé. 

5000 ans d'histoire de Paris commentés avec talent et humour par Jean-Marc Léri, le directeur du Musée Carnavalet, tandis qu'un expert de la manipulation en 3D faisait défiler les images en 3D. De temps à autres, à la demande du conteur, l'expert nous faisait plonger dans les images. incroyable ! et tout ça sans lunettes. Ils ont ainsi reconstitué en réalité virtuelle - et nous ont donc fait visiter comme si on y était - Lutèce, le Paris médiéval, la construction de Notre-Dame, la Révolution, le Paris haussmanien, etc ...  tout en mettant en relation de superbes vues aériennes d'aujourd'hui.

Inscrivez-vous si vous voulez pouvoir retrouver ces images dès qu'elles seront disponibles en ligne sur le site http://paris.3ds.com/index.html#contest. L'inscription vous permettra également de voir la vidéo des vues aériennes des principaux monuments de Paris.

La BO :

mardi 25 septembre 2012

On ne vit qu'une fois !

3ème édition de l'opération "tous au restaurant". Le principe est simple : dans de nombreux restaurants de la France entière, pendant une semaine, un repas est offert pour un repas acheté. Alors le jour J heure H de l'ouverture des réservations nous étions fin prêts et avons pu obtenir une table dans l'endroit de notre choix. On avait beaucoup tergiversé avant de nous décider, et finalement la phrase miracle qui absout tous les péchés l'avait emporté : "oh et puis m....e après tout on ne vit qu'une fois !! Nous avons donc réservé à l'Epicure, la table du palace-hôtel Bristol, dirigé par le chef Eric Fréchon, trois étoiles au Michelin .. le top du top. Une grande première et peut-être même une unique occasion de tutoyer les étoiles.

Le restaurant est situé en bordure d'un superbe jardin à la française dans la cour de l'hôtel mais il fait déjà trop froid pour manger dehors. On nous installe dans la salle, très vieille France mais très belle et agréable. Nous avons été super bien accueilli; je pense que le personnel de ce genre de resto a plaisir à servir des clients comme nous, prêts à casser leur tirelire pour un repas exceptionnel et susceptibles donc de tout apprécier à sa juste valeur. Le reste de la clientèle du soir est constitué d'étrangers (des russes et autres nationalités de l'est, anglo saxons), politiciens, hommes d'affaire, couples, clients de l'hôtel bien sûr, parfois venus seuls. Tous ont l'air comme des poissons dans l'eau dans cet univers luxueux. Et puis nous avons eu notre star : Whoopy Goulberg herself qui doit être à Paris pour Sister Act 2. Arrivés tôt (on nous avait demandé de venir vers 19h30) nous avons pu avoir la salle pour nous tous seuls .... et jouir d'une armada de serveurs rien que pour nous, à l'affut de nos moindres désirs. Heureusement, au fur et à mesure de l'arrivée des autres clients, on nous oublie un peu et la valse des plats peut continuer.

11 plats se succèdent : apéro, amuse bouche, 1ère entrée, 2ème entrée, poisson, viande, fromage, avant dessert, 1er dessert, 2ème dessert, et mignardises. Rien que dans les deux entrées on cumule le caviar, la langoustine, le foie gras et la truffe !! le tout super bien présenté avec une mention spéciale pour l'apéro et les deux desserts, magnifiques. Nous dégustons et apprécions chaque bouchée, bien conscients de notre chance de pouvoir goûter une telle cuisine d'exception. Tout est délicieux, raffiné et juste. Ce doit être ça un trois étoiles, aucune fausse note tant dans l'assiette que dans le service. Les serveurs ayant toujours un mot sympa, un brin d'humour.

En conclusion, je dirais que j'ai adoré les langoustines, les macaronis, le truc pour l'apéro et le dessert à la fraise. J'ai moins aimé le ris de veau (question de goût). Mais trêve de blablas et à table !

Les "gâteaux apéro" : gambas curry tandoori, tsaziki revisité et gelée pastèque espuma limoncello 

langoustine royales et caviar juste raidies servies froides, goût de céléri-branche et yuzu
 Le plat phare du chef Fréchon, plat préféré de Sarko parait-il :
macaronis farcis, truffe noire,  artichaut et foie gras de canard gratinés au vieux parmesan

Fraises Mara des Bois crème légèrement mentholée milk shake jus de fraise

Précieux chocolat Nyangbo cacao liquide fine tuile croustillante sorbet doré à l'or fin

La salle de restaurant

Le jardin
http://www.lebristolparis.com/fr/bienvenue/