F avait pris 3 places pour aller revoir Patrick Watson, l'un de ses groupes préférés de ces dernières années. Et puis finalement seul un copain a répondu à l'invitation, alors je les ai accompagnés au Trianon. Et je ne l'ai pas regretté, loin de là !
Patrick Watson est le nom du groupe canadien formé en 2000 mais également le nom de son leader qui fait office de chanteur et de claviériste.
C'est marrant parce que j'ai souvent entendu leurs albums à la maison et je m'attendais vraiment à assister à un petit concert très cool avec le chanteur un peu timide et réservé, et en fait ce n'est pas du tout le cas. Le chanteur est très drôle avec son accent canadien, il parle un espèce de franglais et surtout il rigole tout le temps. Son rire fait corps avec ses chansons. Et puis il est capable de faire une chanson toute douce et puis tout d'un coup il s'excite comme un fou sur son piano relayé par la batterie. Il a une formation classique de piano et ça se voit, ou plutôt ça s'entend. Il est accompagné par un trompettiste, une violoniste, un batteur et deux guitaristes. J'aime beaucoup sa voix et sa façon de chanter et la musique est vraiment top. J'ai passé un excellent moment et ne me suis pas ennuyée une seconde. Petit aperçu :
"Adventures in your Own Backyard" (dernier album)
"to build a home", la plus connue que vous connaissez peut-être (2007)
Top chef vous connaissez ? Pour ceux qui
suivent cette émission sur M6, vous souvenez vous de la cuvée 2011 ?
C'est Stéphanie qui avait remporté le titre. Moi mon chouchou c'était
Pierre Sang, d'origine coréenne, adopté à 7 ans par un couple de
lyonnais. C'était le plus sympa et le plus marrant, et ses préparations
nous faisaient toujours envie. Pierre Sang, boosté par l'émission a
quitté son restaurant lyonnais pour ouvrir un resto à Paris rue
Oberkampf. On a testé pour vous, et approuvé !
Le lieu : une grande table d'hôte fait face à la cuisine; on mange donc en regardant le chef opérer aux coudes à coudes avec nos voisins, en l'occurrence un laotien et sa femme d'un côté avec lequel nous avons pu parler de notre dernier voyage. Il y a également une salle en bas et quelques tables à 2 le long de la fenêtre, mais ce serait dommage de ne pas s'installer face au Chef. Impossible de réserver dans ce restau, mieux vaut donc arriver tôt (on est venu vers 20h)
Le concept : pas de menu on mange ce que le Chef nous offre, au gré de ses envies. La formule composée de 6 plats est à 35€. On peut y ajouter si on le souhaite la formule vin (1 verre par plat pour 30€ de plus) mais je vous rassure il ne s'agit pas de grands verres. Après un débat animé auquel ont copieusement participé nos voisins, nous décidons de faire la totale tous les 4 ! C'est un peu cher certes ... mais on ne vit qu'une fois ..
S'enchainent tranquillement des petits plats tous aussi excellents qu'étonnants :
- thon juste saisi avec raisin mariné dans un jus betterave avec réduction algue nori et émulsion wasabi
- terrine de Mémé vinaigre au chocolat avec blanc de seiche et compote rhubarbe paprika
- cabillaud pôché avec jus de betterave servi avec une gelée de fruit rouge coréen des bulot et crème haricot paimpol arrosé d'huile d'olive
- agneau avec oignon rouge chili polenta et estragon
- laguiole en fromage avec noix de coco rapé et yahourt au chocolat blanc
- croustillant chocolat fraise sauce fraise Tagada
Franchement on s'est régalé et on a passé une excellente soirée, très conviviale. Nous reviendrons ça s'est sûr mais on ne reprendra pas la formule à 65 € trop chère mais plutôt celle à 35 € qui s'avère pour le coup d'un très bon rapport qualité prix.
Pour le cas où vous ne feriez pas partie des dizaines de millions de personnes qui ont regardé le saut de l'autrichien Felix Baumgarten, je vous offre une séance de rattrapage.
Le 14 octobre dernier, le parachutiste autrichien, vêtu d'une combinaison de cosmonaute (ou plutôt spationaute) s'est élancé 39000 km au dessus du sol ! 1er record. 39 kms vous imaginez ? C'est bien au dessus des avions. D'ailleurs pour preuve, de là-haut on voit même la courbure de la terre ; il était monté tout là haut dans une petite nacelle tirée par un ballon d'hélium. Puis soudain après avoir bien vérifié sa checklist il saute .. Image magnifique. S'ensuivent 4 min et 16 s de chute libre .. c'est long 4 min 16 secondes, c'est incroyable il n'en finit pas de tomber, comme une pierre, bringuebalée dans tous les sens jusqu'à se stabiliser. Il tombe à une vitesse supersonique, et c'est le cas de le dire d'ailleurs, puisqu'à 1173 km/h il a effectivement passé le mur du son (encore un record).
Vers 1500 m, il déploie son parachute, quelques secondes trop tôt pour battre le record de chute libre, mais à une telle vitesse, il ne devait prendre aucun risque. Après quelques centaines de mètres de descente, il finit par se poser .. comme une fleur ..
Je vous conseille vivement de regarder la version intégrale (12 mns) car là on se rend vraiment compte du temps qui passe et de l'incroyable longueur de la chute libre ; je joins aussi la version courte pour les pressés ..
Vous avez dû apprendre la nouvelle, déjà un peu réchauffée .. Claude Pinoteau, le père de la Gifle et de la Boum, est mort. J'ai donc revu la Boum et c'est quand même quelque chose ; en fait c'est pile poil ma génération, tout me parle dans ce film, et surtout les tenues vestimentaires ! C'était la grande époque des sweat shirts (j'en avais de toutes les couleurs), le jean super serré bien sûr, les vestes en jean, les tee shirts Snoopy, les bonnets roulés, les sacs US army. La façon de parler aussi est très emblématique de l'époque. Extrait :
Et puis j'apprends ce matin que c'est Frank Alamo qui s'en est allé. Bon ce n'est pas vraiment ma génération mais quand même. Sa carrière a été fulgurante dans les années 60 puis a été brusquement stoppée en 1968. Frank Alamo c'est bien sûr "biche oh ma biche" "da doo ron ron" et ce que je ne savais pas c'est qu'il avait repris une de mes chansons cultes "no milk today" des Herman's Hermits et qui donne en français .. vous ne devinerez jamais ... "à travers les carreaux" !! Je vous épargne donc la VF et vous joins les paroles de ce titre énigmatique .. à vos karaokés !
No milk today, my love has gone away The bottle stands forlorn, a symbol of the dawn No milk today, it seems a common sight But people passing by don't know the reason why
How could they know just what this message means The end of my hopes, the end of all my dreams How could they know the palace there had been Behind the door where my love reigned as queen
No milk today, it wasn't always so The company was gay, we'd turn night into day
But all that's left is a place dark and lonely A terraced house in a mean street back of town Becomes a shrine when I think of you only Just two up two down
No milk today, it wasn't always so The company was gay, we'd turn night into day As music played the faster did we dance We felt it both at once, the start of our romance
How could they know just what this message means The end of my hopes, the end of all my dreams How could they know a palace there had been Behind the door where my love reigned as queen
No milk today, my love has gone away The bottle stands forlorn, a symbol of the dawn
But all that's left is a place dark and lonely A terraced house in a mean street back of town Becomes a shrine when I think of you only Just two up two down
No milk today, my love has gone away The bottle stands forlorn, a symbol of the dawn No milk today, it seems a common sight But people passing by don't know the reason why
How could they know just what this message means The end of my hopes, the end of all my dreams How could they know a palace there had been Behind the door where my love reigned as queen
No milk today, it wasn't always so The company was gay, we'd turn night into day
But all that's left is a place dark and lonely A terraced house in a mean street back of town Oh all that's left is a place dark and lonely A terraced house in a mean street back of town Oh all that's left is a place dark and lonely A terraced house in a mean street back of town