dimanche 29 avril 2012

Nos chers hommes politiques

J-8 ! Campagne électorale oblige, il n'y en a que pour nos hommes politiques. L'occasion pour moi de vous faire partager ou revoir quelques perles dont on ne se lasse pas ..

 Extrait du fameux duel Mitterrand-Chirac à l'aube du 2ème tour en 1988 (26 sec)



et du duel VGE-Mitterrand en 1981 (49 sec)


Marchais, l'inégalable show-man, face à Duhamel et Elkabbach, en 1981! (2mn 50s)



En attendant de voir le débat du 2 mai prochain et pour ceux que la rhétorique politique intéresse et qui veulent en savoir plus, je vous conseille l'excellent site Aequivox qui analyse et décortique les discours politiques. C'est super intéressant.  Ils ont notamment mis au point un top 5 des humiliations politiques. Nos candidats devraient s'en inspirer ... Pour les voir cliquer ici

Et quoiqu'il arrive le 2 mai, un seul mot d'ordre : tous aux urnes dimanche prochain ! 
Et écoutez Chichi pour une fois ;-) (38s)

jeudi 26 avril 2012

Bars d'hôtel

En ce moment je me la joue plutôt princesse. Après le classieux 1728 (cf post du 9 avril) je me suis offert un cocktail au très beau "Bar de l'hôtel". C'est dans le cadre de ma liste "bars de grands hôtels"  commencée il y a plusieurs années. La liste n'avance pas très vite car la princesse ne roule pas sur l'or. A mon actif je compte déjà tout de même "Le bar Hemingway" du Ritz (mon préféré jusque là), le bar du Crillon, la terrasse du St Raphaêl, la Chinoiserie du Hyatt Regency, le Bar 228 de l'hôtel Meurice, le Raffles à Singapour et le Bemelmans bar du Carlisles à New York.

Un couple d'amis nous donne donc rendez-vous à ce Bar de l'Hôtel, situé rue des Beaux Arts, dans le 5ème à Paris. La belle aubaine. La visite d'annonce prometteuse : dès l'entrée on apprend qu'Oscar Wilde (qui vivait largement au-dessus de ses moyens) y a élu domicile et vécu ses dernières heures. Puis après être passé sous un magnifique dôme/puits de lumière, on déboule dans la première salle du bar, très cosy, avec une belle bibliothèque, puis une deuxième salle toute aussi cosy, avec des petites alcôves, fauteuils en velours rouge, le tout décoré par le célèbre Jacques Garcia. C'est réussi. Tout au fond se tient un restaurant étoilé. Les cocktails préparés par Carlos Madiz sont assez originaux. Je jette mon dévolu sur le "fée rose" à base d'absinthe, de gin, de mélisse et de grenadine.Très bon.

Tout serait parfait si je n'avais deux critiques à faire : 1. les "gâteaux apéro" vraiment trop chiches  2. le serveur. Je l'ai trouvé très condescendant et pas marrant du tout. C'est à peine si ses lèvres ont frémi face à l'humour - pourtant ravageur - de ma copine C. Et c'est à peine s'il a reconnu son erreur lorsqu'il m'a apporté un cocktail que je n'avais pas commandé.


Une fois par mois, le lundi soir, un concert a lieu, sans coût supplémentaire. Intéressant. Quoique. Faut voir. La dernière fois c'est Pascal Daniel qui a sévit. "La plage aux romantiques", "les Neiges du Kilimandjaro" ? Vous vous souvenez ?   c'était lui !

pour la visite virtuelle c'est ici

L'Hôtel
13 rue des Beaux Arts, 75006 Paris
Cocktail : 16 Euros

dimanche 22 avril 2012

A voté ! et pour Revolver aussi

Voilà c'est fait j'ai accompli mon devoir de citoyenne. Les bureaux de vote de la rue Titon étaient bondés, les parisiens du 11e se sont donc pas mal mobilisés. Il semble d'ailleurs que le taux de participation ne soit pas aussi faible que prévu. J'ai laissé ma carte d'électeur sur place car j'y retourne à 19h45 pour le dépouillement.

Pour tromper l'attente en ce jour important, je vous propose d'écouter un peu de musique. Musique française bien sûr en de telles circonstances ! Le groupe Revolver vient de sortir un 2ème album intitulé "Let go".  C'est un groupe que j'ai découvert il y a quelques années car il faisait la première partie d'un concert de Sammy Decoster au Point Ephémère à Paris. Ils se sont mêlés à la foule et ont chanté  une chanson à capella,  j'avais beaucoup aimé. Les harmonies vocales sont  toujours leur marque de fabrique, et le groupe a bien décollé depuis.

C'est un trio de jeunes parisiens formés sous le nom Revolver en 2006. Le nom fait référence aux "Revolver Sessions" des Beatles, leur groupe de référence.  Remarqués grâce à leur  performance en acoustique dans des appartements, parcs, et autres lieux improbables et à leur page Myspace, leur premier album "Music for a while" sort en 2009 et rencontre beaucoup de succès. Je l'ai acheté  et il est vraiment bien. Il a d'ailleurs été nommé pour les Victoires de la Musique 2010 pour l'album révélation" et le groupe la "révélation scène". S'en est suivie une longue tournée en Europe, US et Canada pendant laquelle le trio a bûché sur le 2ème album sorti en mars dernier. A découvrir ..

"Get around town" du 1er album, leur premier tube


Toujours tirée du premier album, la préférée de F : "Luke, Mike & John"


"Untitled 2" 1er album, utilisée pour une pub


"Parallel lives" extrait du dernier album


mercredi 18 avril 2012

Antoine Doinel se marie

Doinel suite du visionnage du coffret DVD (pour voir les épisodes précédents cliquer sur le tag "Doinel" en bas de ce message)

Rien ne va plus pour Antoine Doinel. Dépité par son premier échec amoureux (cf post du 12 mars), il s'est engagé dans l'armée et a fini au trou pour insubordination. C'est ici que commence "Baisers volés" le troisième épisode de la série des Doinel de François Truffaut qui retrouve son personnage fétiche en 1968, soit six ans après Antoine et Colette. Doinel est maintenant un jeune homme de 23 ans qui finira donc par se faire virer de l'armée. (Là encore Truffaut s'inspire largement de sa vie. Il s'est bel et bien engagé dans l'armée suite à un chagrin d'amour pour se faire tuer en Indochine et s'est fait réformer pour instabilité caractérielle.) Sitôt de retour dans la vie civile, Antoine Doinel se met à collectionner les petits boulots d'où il se fait immanquablement virer : veilleur de nuit, puis détective privé puis vendeur de chaussures puis encore réparateur de télés. Il  courtise Christine (la jolie Claude Jade dont c'est le premier rôle) dont il est fou amoureux mais se laisse distraire par son amour tout aussi fulgurant pour la femme de son patron (la non moins jolie Delphine Seyrig alias la fée dans "peau d'âne"). Le personnage de Doinel prend toute sa force : instable, imprévisible, .. un triple A pour Michael Lonsdale, génial (cf la 3ème vidéo).

Truffaut met ici à l'honneur sa passion pour Balzac déjà présente dans "les 400 coups," car le film est parait-il inspiré du "lys dans la vallée". (Je n'ai donc pas d'autre choix que d'ajouter ce grand classique à ma liste de livres à lire).

Quelques anecdotes sur le film :
L'équipe du film a travaillé avec une vraie équipe de détectives qui leur ont appris les ficelles du métier. C'est d'ailleurs à cette agence que s'adressera Truffaut pour retrouver son père qui l'abandonna à sa naissance. Son père biologique était en fait un dentiste juif qu'il finira par retrouver
Le titre "Baisers volés" vient de la chanson de Charles Trénet "que reste-t-il de nos amours".

A voir ! Morceaux choisis :





vendredi 13 avril 2012

Doisneau forever

Aujourd'hui je ne travaille pas. L'occasion idéale pour aller voir l'expo Doisneau à l'Hôtel de Ville. J'ai déjà essayé d'y aller le week-end mais c'est tout le temps bondé. Les expos de l'Hôtel de Ville sont souvent de grande qualité et gratuites alors forcément elles sont très courues. J'y embarque F et une amie, après un déjeuner dans le quartier.  Nous avons fait 3/4 d'heure de queue, tout de même, mais bon en bavardant ça passe assez vite, et puis surtout ça en vaut vraiment la chandelle.

Le titre de l'expo est "Paris les Halles". C'est d'actualité car comme vous le savez sûrement, le Forum des Halles est actuellement en cours de destruction. Voilà ce qui reste aujourd'hui du Jardin des Halles extérieur qui a remplacé les fameuses Halles de Paris détruites en 1971 et transférées à Rungis.

crédit photographique Projet les Halles
http://www.projetleshalles.fr/le-forum-des-halles-mise-a-nu-11-04-2012/
La destruction des pavillons Baltard a été une vraie catastrophe pour Robert Doisneau, grand amoureux du "ventre de Paris" cher à Emile Zola qu'il aimait tant photographier.  Il y fait ses tous premiers clichés en 1933 et n'aura de cesse d'y retourner. Ses photos sont donc un témoignage extraordinaire de la vie foisonnante qui y régnait, de l'ambiance populaire, de nuit comme de jour (de minuit jusqu'à midi pas une minute de plus sous peine d'amende). Près de 5000 personnes y travaillaient dont les fameux forts des Halles. 200 photos à découvrir, la plupart en tirage vintage et en noir et blanc (les quelques photos couleur exposées sont magnifiques). Un joyeux brouhaha règne dans la salle d'expo car chacun y va de son petit commentaire, entre ceux qui se remémorent les lieux, ceux qui cherchent à localiser la photo, et ceux qui regardent, silencieux, visiblement émus, le Paris de leur jeunesse. Très belle expo.
Jusqu'au 28 avril mais on peut espérer que l'expo jouera les prolongations.




Cadeau bonus : un petit film (2mns 40s) de Jacques Feyder sur les Halles en 1923 .. unique !


+ ci-dessous petite visite guidée (2 mn) de l'expo par la fille du photographe :


Enfin, pour les passionnés, je recommande ce site où on peut voir plein de petits films et photos sur les anciennes Halles

VOIR LE SITE

lundi 9 avril 2012

Le 1728 .. lieu exceptionnel

Si vous voulez frapper un grand coup pour séduire une personne ou vous attacher à jamais votre amoureu(x)se, arrangez-vous pour l'amener dans ce lieu exceptionnel .. succès garanti..

Quand on pénètre dans cet hôtel particulier du XVIIIe, l'Hôtel Mazin la Fayette,  on a vraiment l'impression qu'on va y retrouver la Pompadour et ses courtisans, ou La Fayette qui y mourut. Le lieu, très feutré respire le calme et la sérénité. On ose à peine marcher par peur de faire du bruit. Un monsieur très bien nous conduit dans le salon de musique transformé en salon de thé le samedi après midi et nous place à une table juste devant la cheminée où flambe un bon petit feu bienvenu en ce froid mois d'avril. A part deux brésiliens installés dans un coin, nous sommes les seuls clients. C'est magnifique : les boiseries, les tableaux d'époque (le patron est collectionneur), les meubles, la musique classique en fond sonore, les candélabres. Tout est parfait.

La carte des thés est exceptionnelle et les pâtisseries proposées sur un plateau sont d'Arnaud Larher, meilleur ouvrier de France. Je me laisse tenter par un thé jaune, le Jun Shan Yin Zhen, servi dans les règles de l'art, qui est vraiment excellentissime, et une tarte au citron rmeringuée revisitée délicieuse. Le bonheur. Fermer les yeux et profiter de ce moment où tout est luxe, calme et volupté.

Bon évidemment vous vous doutez bien qu'un moment si exceptionnel, ça a  forcément un prix : 10 à 12€ le thé et 14€ la pâtisserie. Mais bon quand on aime ... et puis il s'agit vraiment de thés exceptionnels, je suis allée chez Mariages Frères pour retrouver le divin breuvage et l'offrir à ma mère, mais je me suis vite ravisée, c'est un thé chinois très recherché 70€ les 100g ! Sorry mum !

On peut aussi prendre juste un verre au 1728, y déjeuner (35€ le menu découverte) ou y dîner (110€ le menu) d'une cuisine française avec une touche nippone qui jouit d'une bonne réputation. Pour le salon de thé - ouvert uniquement le samedi - dépéchez-vous car il ferme ses portes aux beaux jours et ne rouvrira que l'hiver prochain.

Le salon de musique - salon de thé

Une des salles de restaurant
Le 1728, Hôtel Mazin La Fayette,
8 rue Anjou (Paris 8ème)
Tel : + 33 (0)1 40 17 04 77

Voir le site 

samedi 7 avril 2012

Le Laos suite et fin

Suite à mon message précédent sur le Laos, voici le résumé de notre parcours :

Nous sommes partis de Hanoi après notre (trop) court séjour à Sapa (cf post du 20/03) en avion jusqu'à Luang Prabang, 2ème plus grande ville du Laos, située dans le centre de la partie nord du Laos, en bord du Mékong.

Luang Prabang est dit-on l'une des plus belles villes d'Asie, ancienne capitale royale inscrite à l'inventaire des sites du patrimoine mondial de l'Unesco, et également l'un des symboles du bouddhisme en Asie. Les moines se comptent par milliers et sont répartis dans dix très beaux temples. C'est une ville il est vrai très touristique mais calme, très zen, on s'y sent vraiment bien et il y fait bon vivre. Et puis la cuisine y est délicieuse. Du coup, nous y avons posé nos valises pendant quelques jours dans une charmante guest house avec jardin intérieur et fontaine tenue par un vieux couples de laotiens parlant français (Mouan Xieng).

Puis nous avons remonté le Mékong et le Nam Ou sur un petit bateau pendant 8 heures pour rejoindre le village de Nong Kiaw, situé dans un paysage extraordinaire de montagnes. Nous avons dû descendre du bateau et le pousser car à un certain moment il n'y avait plus d'eau ! Superbe ballade : nous avons croisé à plusieurs reprises des orpailleurs comme dans les films.  A Nong Kiaw, nous avons pris un joli bungalow avec balcon donnant sur la rivière pour buller un peu (Sunset Guesthouse).  Ensuite nous avons pris un autre bateau pour accéder à un village encore plus reculé : Muang Ngoi, accessible uniquement par bateau, constitué d'une unique rue poussiéreuse  C'est drôle de penser que les gens d'ici n'ont jamais vu de voiture. Et il n'y a de l'électricité que 3 heures par jour, de 18h30 à 21h30 ! Donc couchés avec les poules et à la lampe torche et inutile de vous dire que là-bas on se lave à l'eau froide. Pour les supers bungalow sur la rivière aller chez Nicksa Place. Du village on peut effectuer de nombreuses randonnées pour visiter des villages voisins, visiter des grottes ou faire du kayac ou canyoning. Bref c'est vraiment un endroit pour se poser. On se cale dans le hamac sur la terrasse du bungalow avec vue sur la rivière pour regarder le spectacle de la rivière et des montagnes, puis on va se boire un bon petit apéro sur la terrasse pour regarder le coucher de soleil magique sur la montagne .. (soupirs).

Nous sommes ensuite retournés à Luang Prabang de Niong Kaw en tuk tuk ! 3h de tuk tuk je vous dis pas ! Puis après un court séjour dans cette ville que nous avons retrouvée avec plaisir, nous sommes partis en VIP bus pour Vientiane (VIP tu parles ! je défis tout VIP digne de ce nom de passer plus de 2h dedans). La route de montagne est magnifique certes surtout de Luang Prabang à Viang Vien mais après 10h de route croyez-moi on est content d'arriver.

Vientiane, notre destination finale, capitale du Laos, bordée par le Mékong qui marque la frontière avec la Thailande que l'on aperçoit. Nous avons une très bonne adresse pour dormir (Auberge Sala Impeg : de superbes bungalows dans un cadre luxuriant). Ce n'est pas une très belle ville mais on peut y visiter de beaux temples et on y trouve le fameux Phat That Luang, monument emblémartique du Laos. On peut tout faire à vélo, c'est tout plat, se promener, boire un de leurs délicieux jus de fruit et continuer à écouter le riz pousser ...  (re-soupirs)

Quelques images (cliquer sur une photo pour avoir le diaporama mais pour les légendes et la vidéo cf ci-dessous)

Luang Prabang ou la douceur de vivre

Luang Prabang, la ville des moines
et à fortiori des temples
Sur la Nam Ou

Les orpailleurs en plein travail

Nong Kiaw
Le village de Ban ha, au dessus de Muang Ngoi

Coucher de soleil sur le Mékong à Luang Prabang
Le Phat That Luang de Vietiane dit la Patate (selon F)

mardi 3 avril 2012

Ces laotiens qui dit-on écoutent le riz pousser

Finies les vacances ! Me voici de retour à Paris., enchantée de mon voyage .Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en visitant le Laos. Je pensais qu'il s'agissait d'un Vietnam bis en plus pauvre (le Laos est un des pays le plus pauvres du sud-est asiatique) ou d'un mélange de Vietnam et de Thaîlande, les deux pays qui le bordent à l'est et à l'ouest. Or en fait il n'en est rien. Le Laos est vraiment un pays à part entière, avec sa langue propre, sa monnaie, ses us et ses coutumes, sa cuisine ... et ses habitants. Un grand coup de coeur.

On m'avait dit le plus grand bien des laotiens et on ne m'avait pas trompé. Ils sont effectivement vraiment gentils et si cooool. D'après mon guide, les colons français avaient  pour dicton : "le vietnamien plante le riz, le cambodgien le regarde pousser et le laotien l'écoute pousser". Pas très sympa mais sans aller jusque là il est vrai que le Laos comparé au Vietnam semble vivre à 2 à l'heure. Toujours d'après mon guide, la grande sérénité et tranquillité des laotiens seraient en grande partie dues à leur religion. 60% des laotiens pratiquent le bouddhisme theravada qui bannit les émotions fortes et selon lequel c'est le karma qui détermine le sort d'un individu et non la dévotion, les prières ou le travail. Ils n'attendent le salut de personne et recherchent la vérité en eux mêmes. Alors pourquoi s'en faire ? et pourquoi surtout en faire plus ? Le revers de la médaille est que le pays est largement à la traîne. Cela étant, le régime (communiste) est aussi pour beaucoup dans cette lente évolution. Même Vientiane, la capitale, semble endormie et se modernise à peine. Les boites de nuit ferment à 23h30 ! Et pour dîner après 21h dur dur. Nous avons donc vécu à l'heure laotienne, soit lever et coucher avec les poules.

On sent néanmoins les laotiens avides d'apprendre et d'évoluer, à l'image de Huang, le petit moine que nous avons rencontré et qui nous a approché timidement en nous demandant si on voulait bien parler un peu avec lui "to improve his English". Les moines, ces petits bonhommes oranges sont omniprésents dans le pays. On les croise dans les temples bien sûr mais aussi dans la rue, sur les routes poussiéreuses, les cours d'eau ou les transports en commun. Ils font corps avec la population.  La particularité de ce type de bouddhisme est que l'état de moine peut être temporaire. Les hommes peuvent donc être moines pendant un temps et peuvent revenir à la vie laïque pour se marier, travailler, etc .. Mais trêve de blablas et place aux images  :

La journée type du laotien : cliquer sur une photo pour avoir le diaporama mais pour les légendes et la vidéo cf ci-dessous

6h du matin : l'offrande du riz aux moines

A onze heure tout s'arrête .. trop chaud !


Le parapluie, accessoire indispensable du laotien qui ose sortir l'après midi

y compris en conduisant une moto, une spécialité locale
 

                                                  17 heures on se réveille
A suivre ..